Ces idées ne sont pas classées par ordre d'importance. Il s'agit juste d'une liste des points qui sont essentiels à savoir, pour vivre le moins mal possible la mort de son enfant.
1- Interrompre sa grossesse n'est ni une obligation, ni une urgence (sauf dans des cas rares où la vie de la mère est en danger).
2- Si vous n'êtes pas mariés, faites une reconnaissance anticipée afin de faciliter les démarches pour inscrire votre enfant sur votre livret de famille. Toutefois, l'Inspection Générale de l'Etat Civil précise que la reconnaissance anticipée devient caduque pour un enfant mort-né ; il faut saisir le procureur (nous contacter pour avoir une lettre type). Cependant, de nombreuses mairies se satisfont de la reconnaissance anticipée et inscrivent l'enfant sur le livret sans saisir le Procureur.
3- Dépasser le stade de 22 SA pour interrompre sa grossesse permet la reconnaissance officielle de l'enfant.
4- L'équipe médicale est là pour vous aider. Parlez-lui.
5- Vous n'êtes pas seul. De nombreuses autres familles savent ce que vous vivez et elles sont prêtes à vous soutenir.
6- Chaque douleur et chaque histoire sont personnelles, il n'y a pas de réaction " normale " ou " anormale ".
7- Voyez d'abord votre bébé comme un enfant et non comme un problème ou comme un mort.
8- Conservez tous les souvenirs (photos, empreintes).
9- Vous avez le droit d'être triste ou déprimé : vous avez perdu un enfant.
10- Voir son enfant mort n'est pas morbide.
11- Parler de son enfant mort n'est pas malsain. C'est même essentiel pour l'ancrer dans notre vie.
12- On n'oublie jamais l'enfant qu'on a perdu, même si on recommence à être heureux, même si un autre enfant vient après.